14 mai 2013
16:15

resume de le dernier jour dun condamne

le dernier jour dun condamne



Auteur : 
Victor Hugo

Titre et date de publication:
Le dernier jour d'un condamne , publié en 1829.

Genre :
Récit à la première personne ; adoption des techniques de l’autobiographie, le journal intime en particulier.

Histoire :

Le livre est l’histoire d’un homme qui a été condamné a mort et, il raconte ce qu’il vit pendant les dernières semaines de sa vie. Nous ne savons ni le nom de cet homme ni ce qu’il a fait pour être condamné à mort, mais nous pouvons comprendre et vivre avec cet homme ce que veut dire être condamnés à mort.
Il nous raconte sa vie en prison ; nous parle de ses sentiments ; peurs et espoir, de sa famille ; sa fille, sa femme et sa mère.
Il raconte aussi quelques bribes de son passé et cesse d’écrire quand arrive le moment de l’exécution.

Composition :

Le livre comporte trois parties : Bicêtre, la Conciergerie et la Mairie.
Bicêtre : le procès, le ferrage des forçats et la chanson ;
La Conciergerie : le voyage vers Paris, la rencontre avec la friauche et la rencontre avec le geôlier qui lui demande les numéros pour jouer à la loterie ;
L’Hôtel de Ville : le voyage dans Paris, la toilette du condamné et le voyage vers la Place de Grève : l’échafaud.

Personnages :

Le condamné à mort / Les geôliers / Sa fille / Sa femme et sa mère / Le prêtre. / La foule

Cadre:

Lieux :
Les grandes prisons de Paris : Bicêtre, la Conciergerie et l’Hôtel de Ville.

Durée :
Cinq semaines, à partir du moment où le protagoniste est condamné à mort jusqu’au moment où il monte sur l’échafaud.

Thèmes :

La peine de mort / La peur / la haine / la religion / la violence contre les prisonniers / l’injustice / la justice

Enonciation, focalisation :

Le narrateur est le personnage : utilisation de la première personne.
Le narrateur # l’auteur.
Focalisation interne : accès au point de vue du narrateur et à sa vision des choses et du monde..

synopsis



Le livre se présente comme le journal qu'un condamné à mort écrit durant les vingt-quatre dernières heures de son existence et où il relate ce qu'il a vécu depuis le début de son procès jusqu'au moment de son exécution soit environ six semaines de sa vie. Ce récit, long monologue intérieur, est entrecoupé de réflexions angoissées et de souvenirs de son autre vie, la vie d’avant. Le lecteur ne connaît ni le nom de cet homme, ni ce qu’il a fait pour être condamné (il existe quelques vagues indications qui laisseraient croire qu’il a tué un homme) : l’œuvre se présente comme un témoignage brut, à la fois sur l’angoisse du condamné à mort et ses dernières pensées, les souffrances quotidiennes morales et physiques qu’il subit et sur les conditions de vie des prisonniers, par exemple dans la scène du ferrage des forçats. Il exprime ses sentiments sur sa vie antérieure et ses états d’âme
Le personnage principal

Le personnage du roman est un être ordinaire, ni un héros, ni un truand. Il semble cultivé, sait lire et écrire et connaît même quelques mots en latin. La richesse de son vocabulaire fait contraste avec l'argot parlé par la friauche ou chanté par la jeune fille. Mais on ne décèle en lui aucune grandeur particulière, il est le jouet de sentiments classiques : la peur, l'angoisse, la colère, l'amertume, la lâcheté, l'égoïsme, le remord... Jusqu'au bout, il espère sans y croire un grâce royale qu'il n'obtiendra jamais.

On découvre quelques bribes de sa vie passée : il a une mère et une femme qui sont évoquées brièvement, l'homme semble être résigné sur leur sort. On s'attache plus longuement sur l'évocation de sa fille Marie qui est la seule visite qu'il reçoit avant son exécution mais qui ne le reconnaît pas et croit son père déjà mort. Il raconte aussi sa première rencontre amoureuse avec Pepa, une fille de son enfance. On ne sait rien de son crime, sinon qu'il reconnaît mériter la sentence et qu'il tente de s'en repentir. Croyant, il n'a cependant pas une spiritualité telle qu'il puisse trouver dans la prière la consolation, ni suivre le discours du prêtre qui l'accompagne du matin jusqu'à l'heure de son exécution.

Le faux chapitre XLVII, censé raconter sa vie est vide.

Victor Hugo s'est longuement expliqué sur l'anonymat de son personnage. Il ne voulait pas qu'on puisse s'attacher à l'homme, en faire un cas particulier, dire « celui-là ne méritait pas de mourir mais d'autres peut-être.... » Il devait représenter tous les accusés possibles, innocents ou coupables car selon Victor Hugo, la peine de mort est une abomination pour tous les condamnés.